mardi 27 juin 2017

17 / 04 / 2017

Cela fait un petit moment que je n'avais pas eut le temps (ni la force) de revenir ici pour vous raconter mon accouchement, ce moment si merveilleux qui a, au final, radicalement changer ma vie.

Je prends le temps aujourd'hui, deux mois et dix jours après, de vous en faire un résumé.


J'avais imaginé perdre les eaux d'un coup ou alors avoir de très fortes contractions le jour J avant de me rendre à ma maternité, mais comme vous vous en doutez, un accouchement ne se passe jamais comme prévu.

J'ai en effet fissuré la poche des eaux et je ne me suis décidée à aller faire un contrôle que deux jours après mon premier doute... Du coup quand on m'a dit le Samedi 15 Avril qu'on me gardait car j'avais bel et bien fissuré la poche, je n'en revenais pas. Il était 19h45 et moi j'avais prévu un Mc Do sur le chemin du retours avec mon Amoureux (à l'époque, mais ça, c'est une autre histoire...) car j'avais les crocs. Il faut dire que je ne contrôlais absolument plus rien niveau bouffe...

Au final, nous voilà installer dans une chambre, à entendre les cris des bébés des autres. La rencontre avec ma fille, c'est pour très bientôt mais je ne suis pas en travail pour le moment.

Le lendemain, Dimanche 16 Avril, on me dit que l'on va surement me déclencher dans la nuit de Dimanche à Lundi, vers 2h30 du matin car il y a un possible risque d'infection dû à la fissure de la poche des eaux. Je commence bien évidemment à flipper car il "paraît" que les déclenchements font encore plus mal... Bref je passe la journée comme je peux et j'essaie de dormir tôt le soir malgré le stress de ce qui m'attend à venir.

Et là je me réveille vers 1h30 par des contractions, je me dis que c'est peut-être le début (les contractions sont différentes du faux-travail que j'ai eut les deux semaines avant...), bref, je me prépare tranquillement à attendre l'arrivée de la sage femme pour aller me faire poser un gel.
Petit monitoring de contrôle et là magie : les contractions sont assez rapprochées, elles me font mal : le travail s'est déclenché de lui-même ! Je n'en reviens pas, la nature fait bien les choses.

S'en suis une nuit blanche pour moi, à faire du ballon dans ma chambre, à essayer de gérer la douleur pendant que mon Amoureux dort ou essaie de dormir. Les heures passent et les contractions se font de plus en plus forte, j'ai du mal à gérer la douleur, obligée de me tenir debout et de m'accrocher à la rambarde de mon lit quand elles se manifestent.

A 10h du matin, ma sage-femme m'amène enfin en salle de travail afin de contrôler tout ça. Je ne suis dilaté qu'à 2, c'est l'angoisse absolu. On décide d'attendre encore un peu avant de donner un coup de pouce... Vers les midi, on me pose enfin la péridurale car le travail n'a pas avancé plus que ça, les heures se font longues, cela devrait m'aider à dilater un peu plus le col et à me soulager de la douleur.

Que dire ? La péri, c'est magique. J'ai eut l'impression d'être totalement stone, je souriais bêtement pour n'importe quoi, des fois j'avais même du mal à comprendre ce que l'on me disait... Haha

Les heures défilent et je re-appuie 3 fois sur le petit déclencheur de la péri, car je pensais que ça marchait pas trop... Grossière erreur, je ne peux absolument plus bouger mes jambes vers 15h30, je décide de ne plus appuyer du tout car je flippe totalement de ne rien sentir lors de la poussée.
C'est entre 17h et 18h30 que tout s'accélère, et je sens que ça pousse à ce moment-là : une sensation vraiment curieuse, je ne sais pas comment vous expliquez, il faut le vivre pour comprendre.
Dilatation complète, ma fille est bel et bien là.
Je commence à flipper à fond pour la poussée, c'était vraiment ce que je redoutais le plus (faut pas chercher à comprendre, la peur de finir en césarienne notamment).
Je me mets à pleurer de stress, ma sage-femme me rassure, et là le gynécologue de garde arrive.

C'est parti...

J'essaie de pousser mais au début je travaille vraiment dans le vide, le stress prenant le dessus...
Utilisations d'une ventouse pour me donner un coup de main...
Quelques coups de brumisateurs sur le visage...
Je pense à la possibilité d'une césarienne alors je donne tout...
Et hop, je sens un petit truc qui sort de mon corps...
Je pense que je me rappellerai toute ma vie cette sensation : c'est tellement irréel.
Je suis Maman, je n'en reviens pas, c'est très difficile de réaliser ce qu'il se passe à ce moment-là car je suis exténuée et je n'ai pas la fibre maternelle à la base.

A ce moment précis, j'ai l'impression d'être la plus heureuse du monde car nous sommes enfin une famille...
Une nouvelle vie à trois qui commence.



❤ Hanaé  est née à 19h35 le Lundi 17 Avril 2017 : une jolie petite fille de 2kg870 pour 48 cm... 









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire